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Au jour le jour
31 mai 2009

Nadal perd son titre à Roland Garros

ça devait arriver un jour, Nadal ne gagnera pas le tournoi parisien. On peut trouver plein de raisons à cela, bonnes ou mauvaises :
- plus une série dure, plus elle est proche de la fin : 4 ans sans perdre sur la terre battue de la porte d'Auteuil, ça commençait à faire
- la pression du record : battre le record codétenu avec Borg (4 titres à la file) en gagnant 5 titres à la suite à Paris, ça ne se gère pas si facilement (il battra finalement ce record en 2014 avec un 5è titre à la file sur la terre battue parisienne, portant à 9 le nombre de victoire à Roland Garros, soit 60% de ses titres en grand chelem).
- la pression du n°1 mondial : pour la première fois, Nadal est la tête de série n°1 du tournoi. Non seulement, il devait défendre son titre, mais en plus avec la pression de la première place mondiale. Il a voulu la place de Federer, il l'a eue. ça semble lui peser
- la fatigue physique : même s'il a fait le même programme que les autres années sur terre battue avec les mêmes résultats (au pire une défaite en finale), le garçon n'a plus 19 ans. ça fait maintenant 4 à 5 ans que son jeu hyper physique demande beaucoup à son corps. Certes, il n'était pas blessé mais au rythme des 4 dernières années, il ne fera pas une carrière à la Connors. La liste de ses pépins physiques commence à s'allonger.
- la fatigue morale : là aussi, c'est le type de joueur qui ne lâche rien sur un cours, en témoignent ses victoires en 5 sets face à Federer à Wimbledon ou à Melbourne. Mais la tête, c'est comme le corps, il arrive qu'elle ait besoin de lâcher du mou. Et on finit tôt ou tard par lâcher du mou, ne plus s'accrocher à 100%, surtout quand on a fait un petit chelem l'année précédente.
- l'adversaire : un grand gaillard avec un excellent service, des coups à plat (donc plus rapides et sur lesquels il est plus dur de s'appuyer pour lifter) et un jeu tourné vers l'avant et la volée.
- le moment dans la compétition : comme dans tous les sports, il est plus "facile" de battre un favori au début de l'épreuve quand il n'est pas encore tout à fait au point et pas encore prêt à batailler aussi ferme que vers la fin de l'épreuve. C'est un effet de surprise

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