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Au jour le jour
10 décembre 2015

élections régionales de 1992 à 2015 : évolution du FN et réserves de voix au 2nd tour

"Le choc", "la déferlante", "le FN aux portes du pouvoir" : voilà quelques titres de la presse après les résultats - pourtant attendus - du premier tour des régionales 2015.

Le second tour a vu le FN confirmer presque partout sa poussée du 1er tour sans réussir à décrocher une région. Bien qu'ayant senti le vent du boulet, le petit monde de la politique et des gens bien pensants est soulagé mais continue (malheureusement de mon point de vue) à sous-estimer cette remontée du FN, trouvant moult arguments falacieux pur laisser croire que non grand jamais, le FN n'arrivera au pouvoir. Ce qui est déjà une absurdité puisque le FN est à la tête de plusieurs municipalités et de quelques cantons, ce que les municipales de 2020 ont confirmé avec Perpignan comme point d'orgue. Rappelons aussi que les scrutins à deux tours, loin d'être la règle en Europe, favorisent ce vilain "jeu" consistant à (se) faire peur au 1er et à rectifier le tir au second en se mobilisant notoirement plus. Avec parfois quelques surprises de taille, la plus remarquable étant l'élimination de Jospin au 1er tour de la présidentielle de 2002 alors qu'il avait élection (quasi) gagnée en passant au second tour. J'ajoute qu'à l'heure de la liberté d'expression remise en avant par la presse, ce scrution à 2 tours est plutôt un scrutin qui enferme à double tour les petits partis qui se retrouvent sans représentant dans les assemblées territoriales. Même si le raccourci est (trop) facile et biaisé (une partie de l'électorat aurait voté différemment), un scrution à 1 tour sur la base des résultats du 1er tour aurait donné 6 régions (sur 13) au FN dans le nouveau découpage et 12 dans l'ancien !

Ce qui m'énerve le plus dans les discours des bien pensants, c'est cette faculté à minimiser la poussée du FN et à trouver l'exemple qui va bien pour appuyer le raisonnement. L'expression "plafond de verre", dit, redit et re-redit en est la meilleure illustration. Le FN aurait (soit-disant) une limite haute de voix qu'il ne pourrait pas dépasser, ce qui le rendrait incapable de remporter une élection. Ce raisonnement est très contestable et au regard des élections passés, il l'est encore plus. D'une part,la mobilisation est toujours (ou presque) plus importante au deuxième tour d'une élection. D'autre part, on utilise des artéfacts :

  • le premier parti de France, ce sont les absentionnistes. Ben non car en s'abstenant, on n'exprime rien et tout à la fois. Rappelons que s'il n'y a qu'une seule voix exprimée, cette voix suffira à élire le candidat porteur de cette voix.
  • dans la même veine, on présente le pourcentage de voix du FN rapporté au nombre d'inscrits sur les listes électorales, qui est de fait divisé par 2 avec 50% d'abstention. 15 ou 20% font toujours un meilleure effet que 30 ou 40%. Là encore, foutaise. Ce sont bien les voix exprimées qui comptent dans une élection.
  • comparaison avec d'autres scrutins pour montrer que le FN a déjà fait mieux en nombre d'électeurs (présidentielles de 2012 ou 2002). On oublie au passage que des scrutins différents ne mobilisent pas de la même manière les électeurs.

Je vais donc passer en revue région par région les résultats de 2015 et les comparer avec les élections régionales antérieures en remontant jusqu'en 1998 (élection régionale la plus ancienne dont le ministère de l'Intérieur diffuse les résultats), voire 1992 pour quelques régions dont les résultats sont sur le web. Pour le premier scrutin de 1986 (?), on repassera.

1992 et 1998 étaient des scrutins à 1 tour. C'est en 2004 qu'est apparu le scrutin à 2 tours.


 

ÎLE DE FRANCE



En 2010, Valérie Pécresse arrivait en tête avec 2,5 pts d'avance sur le socialiste Jean-Paul Huchon et président sortant de la région. Avec l'énorme score des vert (17%) et un bon score du front de gauche (6%), la gauche avait toutes les cartes en main pour l'emporter. Et ce n'est pas l'absence du FN au 2nd tour (9,3% au 1er) qui allait changer les choses. Les forces de droite (en y incluant les extrêmes) ne recueillaient pas plus de suffrages qu'au premier tour, malgré une mobilisation supérieure de 5%, et s'inclinait de 13 points.

En 2015, avec près de 9% de votes exprimés en plus par rapport au 1er tour de 2010, trois tendances se dégagent : l'effondrement des verts (la moitié des voix en moins), le doublement du score du FN (18%) et la montée en puissance de la droite (+20%). Le second tour confirme cette tendance et comme en 2004, le FN reflue au 2nd tour (-11%, seule région dans ce cas), laissant la voie libre à la droite pour emporter la région.


GRAND-EST

En 2010, la gauche fait la course en tête, soutenue par les verts. L'extrême droite profite d'une hausse de près de 50% des voix entre les deux tours.

En 2015, baisse de 30% des voix pour les vainqueurs de 2010, stabilisation de la droite au 1er tour à quelques voix près et une extrême droite qui multiplie quasiment par 3 ses voix. Malgré une trinagulaire à priori favorable, l'extrême droite est battue par un sursaut (républicain) des électeurs qui sont 400 000 de plus à mettre un bulletin exprimé dans les urnes. Si l'extrême droite augmente de 23% son score du premier tour, la droite double son score, portée par des voix de gauche, et emporte la région.

Dans le détail, la droite l'emporte dans les 3 anciennes régions, de manière plus forte en Alsace. L'extrême droite est la plus proche de la tête en Champagne-Ardennes :

ALSACE


LORRAINE

CHAMPAGNE-ARDENNE


 

HAUTS-DE-FRANCE

 

En 2010, les deux régions n'étaient pas fusionnées mais le candidat FN s'était maintenu avec 18% dans le Nord et 16% en Picardie. Avec une extrême gauche très forte surtout dans le Nord, les socialistes n'avaient pas eu de difficultés à remporter les deux régions, bien aidé dans le Nord par un écart déjà fait sur la droite à l'issue du 1er tour. 52% des voix dans le Nord (2 fois plus que la droite) et 48% en Picardie (+16 pts par rapport à la droite).

Mais le fait le plus marquant entre les deux tours fut la forte augmentation de voix du FN : 34% de plus dans le Nord (Marine Le Pen déjà tête de liste) et 21% en Picardie.

En 2015, le 1er tour a vu une hausse de 25% des voix exprimées par rapport à 2010, ce qui est un record. La gauche, y compris ses extrêmes a littéralement sombré (-30%), et les verts ont pris une sérieuse déculoté (-40%) alors que la région fut une pionnière avec une présidente verte en 1992. La droite hors extrême reste autour de 30%. Et le FN double son score d'il y a 5 ans avec 40% des voix.

La triangulaire qui aurait assuré la victoire du FN n'a pas eu lieu puisque le candidat de la gauche s'est désisté pour le 2nd tour. Le reveil des électeurs et un report important des voix de la gauche permettent à Xavier Bertrand de remporter la région assez largement, et malgré une hausse de 12% des voix du FN au 2nd tour.

PICARDIE

 

Le front national dépasse les 10% de suffrage depuis le début des années 1990. En 2004, le 2nd tour voit une forte baisse du FN : 11% de voix en moins quand les voix exprimées grimpent de 9%. C'est une toute autre musique en 2010 avec 37% de hausse du FN entre les deux tours avec des voix exprimées en hausse de 12%. La situation est similaire en 2015 dans des proportions moindres : +13% pour le FN contre +7% des voix exprimées. Le FN possède des réserves de voix.

NORD-PAS-DE-CALAIS

 

 


 

 

NORMANDIE

Très forte augmentation des votants (18%) et des voix exprimées (+19%) entre les deux tours en 2015, soit deux fois plus qu'en 2010. Le FN qui avait régressé au 2nd tour en 2010, progresse en 2015 de la même manière que les votants (18%). Sur la base d'une somme théorique de toutes les voix de gauche, la gauche unie ne progresse que de 9% entre les deux tours. La liste de droite, menée par le centriste Hervé Morin, progresse de 35% et l'emporte d'une courte tête (moins de 5 000 voix) face à la gauche, grâce à un bien meilleur score en basse Normandie. 

BASSE NORMANDIE

HAUTE NORMANDIE

 


BRETAGNE


 

Un FN bien présent dès 1998.

Il ne passe pas le premier tour en 2004, échouant à 8,5% des voix exprimées, soit sous la barre des 10% permettant d'accéder au 2nd tour.

Même topo en 2010 avec un reflux à 6% des voix exprimées au 1er tour lors du scrutin où l'abstention fut la plus forte. Le PS porté par Le Drian (37% des voix au 1er tour), n'avait eu aucun mal à remporter l'élection, se permettant même de dépasser d'un poil la majorité absolue (50,3% des voix). Les Verts s'étaient maintenus au second tour avec une liste autonome.

En 2015, avec 8,5% de participation en plus au 1er tour par rapport à 2010, le tableau n'est plus le même sauf pour le PS, qui se maintient, porté par le ministre de la Défense. Notons au passage que le non-cumul des mandats pour un ministre valait bien une exception pour conserver la Bretagne à gauche. Les Verts, qui avait enquiquiné la gauche en 2010, n'atteignent pas les 10% et sont ignorés par les socialistes pour une éventuelle liste commune au  2nd tour. La droite, livrée à elle-même, n'avance pas non plus. Le front national perce avec 3 fois plus de voix que 5 ans plus tôt. Le 2è tour est une formalité pour la gauche qui obtient la majorité absolue, pas gagnée sur le papier. Le FN progresse de 13% au 2nd tour.


PAYS DE LA LOIRE

 

Pas de front national au second tour de 2004 et 2010 car les 10% n'ont pas été atteint au 1er.

En 2010, la gauche était en tête au premier tour sans même l'aide des Verts avec 1,5 pt d'avance sur la liste de la majorité de l'époque. Unie aux autres force de gauche, les socialistes emportent le 2nd tour avec 13 pt davance sur la droite qui profite de l'absence du FN au 2nd tour.

En 2015, le 1er tour a vu une hausse de 8% des voix exprimées par rapport à 2010. Le PS s'effondre et les écologistes encore plus, peut-être à cause du projet Notre Dame des Landes. La droite en profite pour se positionner en tête et le FN multiplie par presque 3,5 son score de 2010. Au 2è tour, la droite accentue son avance, avec des réserves de voix importantes. Le FN ne progresse que de 6%.


CENTRE VAL de LOIRE

 

En 2010, le parti de la majorité présidentielle portée par Hervé Novelli finissait en tête au 1er tour, avec à peine 1 pt devant la gauche pilotée par François Bonneau. Cette arrivée en tête était l'arbre qui cache la forêt pour la droite, d'autant que lecandidat FN passait la barrière du 1er tour avec 11% des voix.

Avec suffisamment de réserves, la gauche emportait la région avec 50% des suffrages.

En 2015, la musique n'est plus la même. Le candidat frontiste reste le même mais multiplie par trois ses voix et arrive en tête du 1er tour. La droite a un poil régressé, la gauche un peu plus et les écologistes s'effondrent. Malgré tout et dans une triangulaire serrée, les forces de gauche unies possèdent une avance qui s'avère suffisante pour conserver la région. Le FN progresse de 17% au 2nd tour.


BOURGOGNE - FRANCHE-COMTÉ

En 2010, les deux régions n'étaient pas fusionnées mais le candidat FN s'était maintenu avec 12% en Bourgogne et 13% en Franche-Comté. Par le jeu des triangulaires, la gauche l'avait emporté, un peu plus difficilement en Franche-Comté (47% et 9 pts d'avance sur la droite) qu'en Bourgogne où elle avait obtenu la majorité absolue (53%) avec 20 pts d'avance sur la liste de droite. Dans les deux régions, le FN était monté à 14% au 2nd tour avec 30% de voix en plus en Bourgogne contre 3% en plus en FC (sur la base d'un report intégral des voix d'un autre candidat de l'extrême droite au 1er tour).

En 2015, avec 5% de voix exprimées en plus au 1er tour par rapport à 2010, le rapport de force s'est totalement équilibré. La gauche, y compris ses extrêmes a sombré, entraînant dans sa chute les verts (35% des voix au cumul). La droite hors extrême se maintient (33%). Et le FN explose son score (31%) avec près de trois fois plus de voix qu'il y a 5 ans.

Le second tour de 2015 voit une augmentation de 21% de la mobilisation et de l'expression des électeurs. Malgré une progression de 24%, le FN termine à la 3è place mais à seulement 6 000 voix de la droite, elle même battue de 20 000 voix par une gauche miraculée. A noter que c'est la droite qui termine en tête en Bourgogne mais elle est devancée par le FN en Franche-Comté.

BOURGOGNE

Le front national bien implanté dans la région avec 15% des voix en 1998 et 2004, a reflué en 2010. En 2004, le 2nd tour voit une très faible progression du FN avec 3 000 voix de plus mais une baisse de l'extrême droite cumulée. Avec une hausse de 5,4% des voix exprimées entre les deux tours, le FN marque donc le pas. Il en va tout autrement en 2010, où le FN gagne 29% quand les voix exprimées n'augmentent que de 12%. Rebelotte en 2015 avec 26% de hausse du FN entre les deux tours pour 21% de voix exprimées en plus.

FRANCHE-COMTÉ


 

Le front national bien implanté dans la région avec près de 20% des voix en 1998 et 2004, a reflué en 2010. En 2004, le 2nd tour voit une stabilisation du FN. Avec une hausse de 10% des voix exprimées entre les deux tours, le FN marque donc le pas. Il en va tout autrement en 2010, où le FN gagne 23% quand les voix exprimées n'augmentent que de 13%. Situation inverse en 2015 avec 22% de hausse du FN entre les deux tours pour 26% de voix exprimées en plus : réveil républicain des Francs-comtois ? Néanmoins, le FN devient la 2è force politique dans la région.


AUVERGNE - RHÔNE ALPES

En 2010, les forces de gauche sont très largement en tête avec un appui très fort des verts.

En 2015, un bon x2 pour le FN par rapport à 2010 mais seulement 4% de plus au 2nd tour, une droite qui s'affirme, une gauche en progression en suffrages exprimés (seule région avec la Bretagne dans ce cas) mais des écolos et l'extrême gauche qui dérouillent. Droite et gauche sont au coude à coude mais en considérant un report très favorable mais loin d'être acquis de l'extrême gauche sur les socialistes. La droite est en position de force pour emporter la région, ce qu'elle fait à la faveur de plus d'un score amélior de 400 000 voix, soit l'équivalent du delta total de voix exprimés d'un tour à l'autre. De là à conclure que tous les abstentionnistes du premier tour ont voté à droite au second, il n'y a qu'un pas...

AUVERGNE

 

RHÔNE-ALPES

 


NOUVELLE AQUITAINE

 


 

En 2010, environ 5% des voix pour l'extrême droite et une absence au 2nd tour. Les forces de gauche sont largement devant, aidé par le maintien d'une liste centriste.

En 2015, le fait marquant est l'énorme poussée du FN. Bien qu'arrivant en 3è position, la qualification pour le 2nd tour est une formalité avec 4,5 fois plus de voix qu'en 2010. Le 2nd est marqué par un tassement des voix avec seulement 6% de plus, contrairement à ce qui est observé dans la plupart des autres régions où l'extrême droite progresse beaucoup d'un tour à l'autre. Arrivés en tête avec 30% et 3 pts d'avance sur les Républicains, les socialistes peuvent voir venir au 2nd tour avec une réserve de voix (13 à 15%) qu'aucun de ses deux adversaires ne possède.

AQUITAINE

LIMOUSIN

POITOU-CHARENTES

 


 

OCCITANIE

En 2010, les deux régions étaient distinctes. Traditionnellement à gauche, ces deux régions avaient donné la part belle aux socialistes ou apparantés dès le 1er tour : Martin Malvy en Midi-Pyrénées (MP) et Georges Frêche en Languedoc-Roussillon (LR) avaient cartonné avec respectivement 41 et 34% de voix. Au 2nd tour, leurs scores avaient atteint 68% et 54%. En LR, le FN s'était maintenu au 2nd tour recueillant 19% des voix après les 13% du 1er. L'absence du FN au 2nd tour en MP casse cette progression du FN au niveau des régions fusionnées.

La progression globale du FN est bien réelle en 2015 avec près de 32% des suffrages au 1er tour, et comme dans bien des régions une progression supérieure à 200% en 5 ans. La droite traditionnelle est dans les clous de 2010. Mais de près de 800 000 voix, les socialistes tombent à 620 000, bien mal aidés par une candidature dissidente du maire de Montpellier et des changements en tête de liste : Frêche n'est plus de ce monde et Malvy est parti en retraite. Bien qu'ancienne vice-présidente de la région MP, la tête de liste rose Carole Delga n'est pas très (re)connue. Heureusement pour la gauche, les écologistes avec Onesta à leur tête font un meilleur score qu'en 2010, seule région de France dans ce cas. En reformant une gauche plurielle au second tour (plus de 10 pts d'avance sur la droite hors extrême), le doute n'est guère permis sur l'issue du suffrage : la région restera à gauche.

A noter que le FN améliore son score de 26% d'un tour à l'autre.

MIDI-PYRENEES

 Terre de socialisme, Midi-Pyrénées maintient en tête le parti à la rose, loin devant le front national qui fait néamoins une très forte percée par rapport à 2010 où il n'était pas présent au second tour.

LANGUEDOC ROUSSILLON

La montée en puissance de l'extrême droite l'amène au premier rang des forces politiques à l'issue du second tour de 2015.


PACA

Le FN entre 20 et 25% depuis 1998.

En 2004, le FN perd des voix à l'entre-deux tours, sans compter la liste dissidente de l'extrême droite qui ne fait qu'amplifier la baisse du 2nd tour. En 2010, l'extrême droite dans son ensemble réalise un score plus importante au 2nd tour (+15%) mais la hausse est identique à celle des voix exprimées. En 2015, le FN fait deux fois mieux (+23%) entre les deux tours que la hausse des voix exprimées (+ 10%). Ici aussi, et si l'on met de côté l'effacement du candidat de gauche à l'issue du 1er tour, le FN possède des réserves de voix.

En 2015, le 1er tour a vu une hausse de 22% des voix exprimées par rapport à 2010, ce qui est déjà énorme. Comme dans le Nord, la gauche mange son pain noir, et l'extrême gauche encore plus. La  droite progresse notablement avec un candidat bien plus installé dans la région en la personne du maire de Nice Christian Estrosi.

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Commentaires
J
Bonsoir.<br /> <br /> Il ne faut pas être..surpris, comme vous dites, ce n'est là que le début, du fait d'un abandon total des campagnes et de la ruralité, comme des petites localités et villages ou les gens se sentent délaissés (je cite..).<br /> <br /> De plus, l'ensemble (pour une grande partie en tous cas..) des Français en a marre d'avoir été berné depuis 35 ans.<br /> <br /> Ce qui fait ce résultat au premier tour, ce n'est pas tant..l'immigration, mais bel et bien..le..chômage, la perte réelle du pouvoir d'achat, et cette augmentation..insupportable des impôts depuis trois ans..rien d'autres...<br /> <br /> Il suffit de regarder ce que j'ai mis en commentaire sur un autre blog..<br /> <br /> <br /> <br /> http://sfreydier.canalblog.com/archives/2015/12/07/<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne fin de soirée à vous et très bon weekend, à plus..peut-être..Denis.
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